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ÉVÉNEMENTS

05/05/2015

Article de presse DNA Saverne

Une collection difficile à déménager : certains engins pèsent 45 tonnes, d’autres mesurent une dizaine de mètres…

Une collection difficile à déménager : certains engins pèsent 45 tonnes, d’autres mesurent une dizaine de mètres…


Une collection difficile à déménager : certains engins pèsent 45 tonnes, d’autres mesurent une dizaine de mètres…

PATRIMOINE 8 000 m2 sur la Deuxième Guerre mondiale

Le musée prend forme

Fin 2015 doit s’ouvrir le MM Park, un espace à mi-chemin entre musée et parc ludique autour de la Deuxième Guerre mondiale. Petit panorama d’une collection gigantesque qui sera enfin visible par le plus grand nombre.


Le MM Park (musée militaire) à l’initiative d’Eric Kauffmann a pris du retard. Mais vu la « démesure » du projet initié par ce collectionneur passionné, c’était presque inévitable…

Bornes d’entrée, vitrines, scénographie, tout est quasiment fini. 120 véhicules et chars d’assaut ont été déplacés. « Le déménagement a bien pris trois mois. Parfois les chenilles des chars étaient rouillées, on a dû les tracter. Pour certains, une grue était nécessaire ! Ensuite, il a fallu les installer au millimètre près pour laisser suffisamment de place pour le public », relate Eric Kauffmann qui réalise son rêve de longue date : valoriser objets et engins qu’il collectionne depuis plus de vingt ans. L’établissement propose une découverte des objets et engins de la Deuxième Guerre mondiale avec une série de salles spécialisées « russe », alsacienne ou bulgare.

La présentation se veut « dynamique, ludique et interactive », susceptible de brasser un public familial à la fois amateur de mécanique, épris d’histoire ou passionné par les services secrets… Pénétrer dans un bunker, sauter comme un parachutiste d’un avion, manier ou toucher une arme, tout cela sera possible dans ce musée pas comme les autres.

Une pré-inauguration aura probablement lieu à l’automne. Pour l’ouverture officielle, il faudra patienter jusqu’à la fin de l’année.

V.B.

Environ 500 uniformes sont réunis dans le nouveau musée : uniformes militaires de toutes les nationalités, mais aussi de civils, de femmes et d’enfants.

Environ 500 uniformes sont réunis dans le nouveau musée : uniformes militaires de toutes les nationalités, mais aussi de civils, de femmes et d’enfants.



Après Hochfelden, l’avenir de la collection Sussex

En bonne place au sein de ce nouveau et gigantesque musée, on retrouvera la collection Sussex, longtemps hébergée dans le petit musée du pays de la Zorn à Hochfelden. Son propriétaire Dominique Soulier y voit une « opportunité de mieux faire connaître » cette histoire d’espions de guerre, celle de son père.


À LA WANTZENAU, OÙ IL INSTALLE PATIEMMENT SA COLLECTION depuis septembre dernier, Dominique Soulier peut désormais compter sur « un espace réservé à l’étage », soit « une salle de 110 m2 avec des vitrines, de l’éclairage, de la projection ». L’histoire des hommes de l’ombre de la guerre, petites mains et oreilles héroïques du renseignement, sera ainsi idéalement mise en lumière au sein d’un ensemble qui s’étend sur 8 000 m2, entièrement consacré à la Seconde Guerre mondiale.


C’est l’instigateur du projet, Eric Kauffmann, « un ami de longue date », qui lui en avait fait la proposition depuis longtemps. Mais par fidélité au pays de son père, qui lui-même était demeuré « très proche des gens de l’ARCHE », l’association qui gère le musée du pays de la Zorn à Hochfelden, le collectionneur s’était associé au projet d’agrandissement du musée de Hochfelden, jusqu’à ce qu’il soit abandonné faute d’une structure et de financements locaux adaptés. « Ça n’a pas bougé, déplore-t-il. Et puis, le musée était ouvert les dimanches et jours fériés pendant six mois de l’année, alors que là il sera ouvert six jours sur sept, de 9h à 22h toute l’année. »


« Un petit pincement au coeur »

Aujourd’hui encore, il garde néanmoins « de très bons contacts avec les membres de l’ARCHE », qui sont « très dynamique mais [qui] ne sont pas soutenus ». Et lorsqu’en octobre 2013, il a entrepris de ranger temporairement sa collection, dorénavant destinée à quitter son territoire d’origine, l’habitant de Melsheim l’admet : « Ça m’a fait drôle ». Mais « s’il y a eu un petit pincement au coeur au début, je n’ai plus de regrets aujourd’hui quand je vois l’espace réservé au Plan Sussex. Je ne sais pas quel aurait été l’avenir de cette collection à Hochfelden. » C’est pourquoi il se dit aujourd’hui « très content » de voir les 400 objets relatant cette histoire unique réunis dans un « espace adapté à mon projet», et nouvellement présentés en cinq phases : l’entrée en guerre, l’entraînement, les missions, la libération et l’après-guerre.


Dominique Soulier attend maintenant avec impatience l’ouverture du musée, initialement prévue au printemps mais repoussée à la fin de l’année. Un moment fort auquel son père, « mort le 4 novembre dernier à l’âge de 92 ans », ne pourra malheureusement pas assister. « Il me posait beaucoup la question à propos de ce musée. Évidemment, il aurait aimé voir ça. » Le fils peut toutefois se consoler en sachant que l’histoire de son père devrait alors encore gagner en notoriété. Surtout que des éléments de la collection Sussex voyagent régulièrement, et notamment cette année à Figeac ou à Paris : « Je reçois beaucoup de sollicitations ».

EMMANUEL VIAU

Dominique
Soulier et Eric Kauffmann, initiateur du projet MM Park

La panoplie de 400 objets liée au réseau Sussex, exposée jusqu’en 2013 au musée du pays de la Zorn à Hochfelden, trouve sa place dans une salle du nouveau musée qui lui est complètement dédiée. Ci-dessus, Dominique Soulier et Eric Kauffmann, initiateur du projet MM Park.

 Article des DNA